LE PRINCIPE DE SOUVERAINETE DU PEUPLE EST BAFOUE !
On en est aujourd'hui arrivé à généraliser la pensée unique, selon laquelle le peuple, reconnu comme souverain par toutes les Constitutions des Etats qui se proclament démocratiques, ne serait pas capable de se gouverner, donc qu'il ne peut ni ne doit, surtout pas, exercer directement sa souveraineté, mais la déléguer par élection !
C'est une évidente contradiction, une ineptie, mais tellement répétée, assénée, qu'elle s'est répandue.
SAUF EXCEPTION, LE PEUPLE NE VOTE PAS SUR DES IDEES NI DES OPTIONS DE GOUVERNEMENT, MAIS POUR L'ELECTION DE POLITICIENS DESTINES A GOUVERNER A SA PLACE
Le site web de l'Assemblée Nationale française (http://education.assemblee-nationale.fr/site-jeunes/documentation/), dans une de ses pages de documentation à l'intention des jeunes, traite et évacue, à la fois, le sujet de la démocratie directe d'une manière révélatrice de cet a priori :
" Quoi qu'il en soit, démocratie représentative et démocratie directe ne sont pas en opposition. Mais, en particulier, sur des sujets très complexes, a fortiori sur des sujets très techniques, se prêtant peu à des choix simples et à des positions idéologiques tranchées, le débat parlementaire apporte incontestablement un enrichissement et une sérénité bien utiles, en permettant l'expression des différents éléments du dossier et de points de vue contradictoires, devant la presse et l'opinion publique."
Le peuple en arrive, ainsi, à ne plus croire en ses propres capacités de décider directement, ni à changer les pratiques politiques qui bafouent sa souveraineté.
LA DEMOCRATIE EST BLOQUEE !
Les citoyens doivent-ils se satisfaire d'être des téléspectateurs passifs du concours permanent des "écuries" de leaders politiques ?
Les politiciens conduisent-ils si bien le pays et le monde, que nous, le peuple, devions nous considérer comme incompétents devant eux et nous féliciter de ce que le système en place, nous offre de tels serviteurs de nos intérêts, de la morale et du bien-être de l'humanité ?
Devons-nous accepter cette situation d'impuissance ?
Là est la question ! Si nous répondons : OUI, alors considérons-nous comme des sujets d'un régime politique qui ne saurait s'appeler démocratie. Si NON, exigeons, groupés en tant que peuple, la restitution de toute la souveraineté que la vraie démocratie implique !