Les télécommunications et l'informatique répartie et d'utilisation facilitée et popularisée, rendent désormais possible la prise de décision rapide du plus grand nombre et à distance. La généralisation du référendum réformé (voir, dans THEMES, le référendum-débat) est donc possible.
LA DEMOCRATIE A DE L'AVENIR, SI LE PEUPLE LE VEUT
Mais, jusque là, il ne croit pas en lui, peut-être parce que, pour chacun, le peuple ce sont les autres, et l'idée de démocratie dominante – la pensée unique – est celle du modèle parlementaire : élire des gouvernants et non pas prendre directement des décisions importantes.
ORWELL l'a dit : un changement réellement démocratique gènerait trop de personnes qui tirent leur puissance du régime établi.
LA DEMOCRATIE SERAIT-ELLE L'AVENIR IDEOLOGIQUE DE LA GAUCHE ?
Par définition, si le brouillage de la démagogie, l'aléa et l'artificiel des évolutions et clivages partisans, ne faussent pas le sens de conservatisme et progressisme, de Gauche et Droite en France, les conservateurs ne sont pas favorables ni à une démocratie accentuée, ni à la répartition égalitaire des pouvoirs-richesses-biens matériels. Par contre, la gauche est censée défendre de telles valeurs.
Or, la Gauche française (la majorité de ses leaders, de ses militants et sympathisants) est passée d'une idéologie centrée sur la collectivisation des moyens de production, à celle d'une économie mixte (premier mandat de François MITTERRAND) puis à l'économie de marché peu régulée de la social-démocratie, au point qu'elle ne s'offusque pas de ce que l'ancienne extrême gauche se démarque d'elle en s'appelant anti-libérale.
On le voit bien, par sa base, elle ne représente plus les "damnés de la Terre" qu'elle appelait à la "Lutte finale". Avec le développement des classes moyennes, les ouvriers y sont minoritaires.
L'avenir de la Gauche ne serait-il pas, de retrouver l'esprit qui animait ses valeurs fondatrices, à travers la défense du peuple, en recentrant ses projets de réforme sur la réalisation de la démocratie la plus avancée possible, par nature, égalitariste et "partageuse" (voir dans THEMES, Propriétés de la démocratie) ? Mais craint-elle à ce point le "populisme", qu'elle ne croie plus au peuple et lui préfère l'élitisme de la démocratie parlementaire confisquée par les énarques, les apparatchiks et les caciques, qu'on appelle aujourd'hui "éléphants".
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LA DEMOCRATIE QUI DEVRAIT ETRE LE REGIME POLITIQUE DE L'AVENIR ET DU PROGRES HUMAIN NE SEMBLE, HELAS ! PAS A LA VEILLE DE S'EPANOUIR !
FAUDRAIT-IL EN DEDUIRE QUE LE PROGRES HUMAIN, INCONTESTABLE EN MATIERE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE, N'EST PAS SI NET AU PLAN PROPREMENT... HUMAIN ?
